NIAMEY, 1er avril (Xinhua) — Au total, 101 combattants du groupe terroriste Boko Haram ont été tués au cours de deux attaques du 28 au 30 mars dernier par les forces armées nigériennes et tchadiennes dans le bassin du Lac Tchad, sur la frontière nigéro-nigériane, apprend-on de source officielle mercredi à Niamey.

Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense, des éléments du groupe terroriste Boko Haram qui tentaient une incursion dans la localité nigérienne de Bosso (extrême est), frontalière du Nigeria, lundi, le 30 mars dernier, ont été interceptés par les forces de défense et de sécurité nigériennes et tchadiennes qui leur ont infligé de lourdes pertes.

Au cours de ce premier accrochage, le bilan global provisoire fait état de 47 terroristes tués, 4 véhicules détruits dont un engin blindé, ainsi que plusieurs motos et un mortier de 82mm.

En outre, un mortier de 82mm ainsi qu’un important lot d’armes et de munitions ont été récupérés sur les assaillants. Le 28 mars dernier, lors d’une opération de ratissage dans le secteur de Talagam (nord Nigeria), les forces de défense et de sécurité nigériennes et tchadiennes ont détruit une base de Boko Haram, tuant 54 terroristes, détruisant un blindé et 3 véhicules Toyota ; un autre véhicule Toyota a été récupéré par les Forces de Défense et de sécurité (FDS). Au cours de ces différentes attaques, trois éléments des FDS nigériennes ont été blessés dont un cas grave évacué sur Niamey, précise le communiqué. Depuis près d’un mois les forces armées nigériennes et tchadiennes mènent une opération baptisée “Opération Mai Boulama”, en territoire nigérian visant à neutraliser le groupe terroriste Boko Haram et sécuriser le bassin du lac Tchad. Ces opérations ont permis d’éliminer plus de 600 terroristes et reprendre plusieurs localités nigérianes à Boko Haram, notamment celles de Doutchi, Damasak, Gashagar, et Malan Fatori, le dernier bastion de la secte dans le nord nigérian libéré mardi dernier.