Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a aujourd’hui approuvé une subvention de l’IDA* d’un montant de 15 millions de dollars destinée à appuyer les efforts du Tchad visant à améliorer l’enseignement et l’apprentissage dans le cycle primaire et le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, ainsi que la collecte de données et le processus de prise de décision dans le secteur de l’éducation du pays.

À présent dans sa seconde phase, le Projet de réforme du secteur de l’éducation bénéficiera à plus d’un million d’enfants au Tchad, ainsi que 10 000 enseignants et 3 800 écoles du cycle primaire. Il englobera également 30 écoles et 600 enseignants au niveau du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, accordant une attention particulière aux mathématiques et aux sciences.

« Nous sommes ravis de nous mettre au service des enfants tchadiens à travers ce projet, qui non seulement permettra de développer l’espace destiné aux salles de classe du pays, mais assurera également une amélioration considérable de l’enseignement et de l’apprentissage », a déclaré Ousmane Diagana, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « Investir en faveur des enfants est tout simplement indispensable dans ce pays riche en ressources, au sein duquel l’enseignement formel a toujours été dispensé auprès d’un petit nombre et où seulement un tiers des élèves achèvent le cycle de l’école primaire ».

Le projet vise à réaménager les écoles en construisant ou en rénovant des salles de classe, en mettant à disposition davantage de supports didactiques et pédagogiques, ainsi que des enseignants-formateurs, entre autres activités.

À l’avenir, les progrès accomplis dans le domaine de l’éducation seront également consignés de façon plus précise, au fur et à mesure que le projet renforce les capacités de contrôle et d’évaluation auprès de deux ministères de l’Éducation.

« Les fonds approuvés aujourd’hui constituent pour des centaines de milliers d’enfants la possibilité appréciable d’acquérir des connaissances essentielles, qui s’avéreront particulièrement utiles lorsqu’ils seront à la recherche d’un emploi plus tard dans leur vie », a affirmé Marie-Hélène Cloutier, chef du groupe de travail de la Banque mondiale pour ce projet. « Une éducation de base solide accroît leurs chances de gagner des revenus décents plus tard ».

Le projet est pleinement conforme à la Stratégie intérimaire du gouvernement pour l’éducation et l’alphabétisation (2013 à 2015), laquelle aborde à la fois l’accès à l’éducation et la qualité de celle-ci. Les régions qui seront couvertes dans le cadre de ses diverses composantes sont le Mayo-Kebbi Est, le Mayo-Kebbi Ouest, la Tandjilé, le Mandoul, Hadjer-Lamis et N’Djamena. Ces régions ne sont actuellement couvertes par des projets complémentaires liés à l’éducation appuyant également la stratégie.