Le blocus du siège du parti Les Transformateurs par les forces de l’ordre a été d’une grande perte en terme de finances pour les petites entreprises qui sont tour autour. L’un des plus perdants reste le complexe hôtelier Niou qui a fermé ses services pendant quatre jours avec des clients bloqués à l’intérieur.
Quatre jours durant, les petits commerces aux alentours du siège du parti de Succès Masra ont subi des grandes pertes. Impossible pour les boutiquiers, restaurateurs et autres entreprises telle que l’hôtel Niou à mener à bien leurs activités. A l’image de Moustapha, boutiquier du quartier, nombre d’autres jeunes débrouillards n’ont pas pu faire le marché car tout le quartier est interdit d’accès.
“Non seulement j’avais essuyé les gaz lacrymogènes pendant ces jours, mais aussi ma boutique est restée hermétiquement fermée. J’étais même obligé de déserter mon lieu de commerce pour ma sécurité”, se remémore Moustapha l’image de l’état de siège du bureau du parti Les Transformateurs. Lui dont le commerce est le seul moyen pouvant lui permettre de prendre en charge sa famille dit avoir subi une énorme perte. “Je gagnais chaque jour pas moins de 50 mille francs. Mais quatre jours durant, je n’ai pas pu ouvrir ma boutique”, explique-t-il sa désolation.
Au complexe hôtelier Niou, c’est la plus grande désolation pour les clients et le personnel dont certains sont arrivés au terme de leur séjour mais bloqués à l’intérieur car il n’y a aucune sortie qui est autorisée. “Nous sommes obligés de prendre en charge nos clients sur nos frais car ils sont arrivés à la fin de leur séjour mais l’interdiction a fait qu’on ne peut rien faire à part les prendre en charge. Pareil pour le personnel”, raconte Djikoloum Tengar, Directeur d’exploitation de l’hôtel Niou.
Pour lui, durant les quatre jours, il a fait une grosse perte qu’il est en train de faire les calculs en terme de chiffres. “Nos groupes électrogènes fonctionnent avec du carburant, nous avons des denrées alimentaires périssables qui ont aussi pris un coup. Il faut au moins deux à trois futs par jour pour tourner le générateur donc vous vous rendez compte que ce n’est pas une petite perte”, poursuit-il.
Et de s’interroger sur comment redémarrer les activités étant donné que l’image de marque de son entreprise qui a été touchée par le blocus des clients et du personnel. “Je m’interroge sur comment redémarrer les activités étant donné que même l’image de notre jeune entreprise a été touchée”, se demande Djikoloum Tengar. Et de conclure en s’interrogeant comment le gouvernement peut demander d’entreprendre alors que de l’autre côté, on assombri le climat des affaires.