Un atelier présidé par la ministre de la Production, de l’Irrigation et des Équipements agricoles, Mme Lydie Beassemda, a permis de lancer le Projet de renforcement de la capacité d’adaptation des agro-écosystèmes. C’était en présence du représentant résident de la FAO, M. Mohamadou Mansour N’Diaye.

Le  Tchad présente une vulnérabilité importante à la variabilité et aux changements climatiques. Ces changements augmentent et affectent globalement le développement humain dans toutes les régions du pays. Il est cependant fondamental et urgent de gérer les risques liés aux changements climatiques dans le cadre d’une démarche orientée vers le développement durable et par l’intégration transversale de cette thématique sur le plan politique, stratégique et opérationnel. C’est donc là, le souci ardent de la formulation du Projet de renforcement de la capacité d’adaptation des agro-écosystèmes climatiques dans le bassin du Lac Tchad.

Il s’agit d’un projet de développement  qui  vise à accroitre la résilience des systèmes de production agricole et agropastorale dans la région du Lac Tchad. Le chef du département en charge de l’agriculture a salué cette initiative de la formulation dudit projet. Mme Lydie Beassemda a relevé que les différents documents de politiques et stratégies sectorielles de développement du secteur rural soulignent l’importance de protéger les ressources naturelles dans un contexte d’accentuation des phénomènes climatique au Tchad. D’où la nécessité de mettre en œuvre des actions qui favorisent la sécurité alimentaire et renforcent les capacités d’adaptation des populations affectées par la crise alimentaire.

L’insécurité et les déplacements sans précédent des populations  dans le bassin du Lac Tchad ont gravement perturbé la disponibilité et l’accès à la nourriture et ont mis une pression extrême sur les moyens d’existence de ces populations. C’est pourquoi Mme Lydie Beassemda a sollicité une synergie d’approche de toutes les parties prenantes afin de renforcer la résilience des populations touchées et de produire des résultats visibles.

Financé à hauteur de 4 050 913 USD  par le  Fonds mondial pour l’Environnement  (FME), pour une durée de quatre ans. La FAO est l’agence de mise en œuvre de ce projet.