Le mélange des bonnes odeurs et la fragrance, elle en a fait une raison de vivre. Banassa Mahamat Ousmane, explore un secteur où ne peut s’aventurer que les fins connaisseurs. Elle est détentrice d’une startup spécialisée dans la parfumerie et la cosmétique. Voici le portrait d’une battante.
Prenez une jeune fille tchadienne, vêtue d’une ‘’ibaya’’ noir, cheveux soigneusement couvert, teint de lait, paupière noire ; ajoutez-y un grand sourire, des yeux éberlués ; mixez avec d’huiles essentielles et de la cire d’abeille pour mettre le tout en parfum. Touillez fort avec un macérat huileux ; laissez reposer et vous obtiendrez une entrepreneuse épatante, naturelle et bienveillante, Banassa Mahamat Ousmane.
Aussitôt fini avec ses études, la jeune dame multiplie stage et formation. De l’Onama à la Beac en passant par Air France avant de laisser tomber l’espoir de se faire embaucher par ces institutions. « Je n’aime pas être sous le joug d’un patron et je n’aime qu’on me donne des ordres. Je préfère être autonome et libre » confie-t-elle.
A la trentaine approchante, Banssa décide de créer en 2021, Samar Parfum et Cosmétique. Une startup spécialisée dans la vente de parfum.
Très marqué par les odeurs de parfum que la maman utilise quand elle était petite, Banassa a développé la passion de créer une marque de parfum dès le bas âge. Aujourd’hui, elle n’a pas créé sa marque, mais elle est la représente de la marque française ‘’Ulric de Varens’’ au Tchad. « Je suis actuellement en bonne voie et espérons que ça va marcher » espère-t-elle.
Outre sa boutique, elle collabore avec des grands enseignes de la place pour distribuer ses parfums. Elle est appuyée par ses 7 employés dont 4 filles.
Vous demandez ce que lui représente l’entrepreneuriat, elle répond à la Chat Gpt : la liberté. Au lieu de s’engouffrer dans un bureau et attendre un salaire, la jeune dame préfère entreprendre pour assouvir un désir qui lui est chère : celui d’être une femme libre.
Consciente sur le faite que la vie est dure et que chacun doit se battre pour se faire une place. « L’entrepreneuriat n’est pas la magie, c’est juste la volonté et le courage » lance-t-elle à l’endroit de ses sœurs qui croisent encore le bras.