A trois jours du début du baccalauréat, les élèves se motivent. Certains espaces verts et les établissements scolaires de N’Djamena sont pris d’assaut par les candidats.

Dans le jardin public de Sabangali, les élèves de différentes séries qui vont bientôt composer, submergent presque tout l’espace. Certains révisent leurs cours, d’autres échangent sur les anciens sujets et d’autres encore en groupe traitant les exercices de mathématiques, physique, chimie ou des sujets littéraires.

Selon quelques-uns des élèves interrogés, ils confient qu’ils sont prêts pour affronter les épreuves le jour-J. Mbaï-ondoum Berger, élève en classe de terminale C au lycée Félix Éboué, souligne que “les préparatifs évoluent dans des bonnes conditions. La majorité des programmes sont achevés sauf qu’on a eu un peu des difficultés avec les matières scientifiques“. Il poursuit “On ne nourrit pas la chèvre à la veille du marché“. Puisque l’examen c’est quelque chose qui se prépare dès la rentrée et non à l’approche de l’examen, affirme-t-il. “Donc, maintenant je suis là pour réviser et revoir ce que j’ai appris, depuis la rentrée scolaire. Sinon le temps de lire est déjà passé“, confie-t-il.

A quelques mètres de Berger, Dombay Bénédicte, élève en classe de terminale A4 assise avec ses camarades en train de réviser leurs cours, va composer pour la deuxième fois. Elle affirme que “l’année précédente, peut-être que je n’avais pas bien assimilé mes cours ou j’étais trop stressée, c’est pourquoi j’avais raté mon bac”. Mais cette année, dit-elle, “j’ai décidé de me donner à fond pour réussir cet examen.” Et elle conseille à ses camarades dans la même situation qu’elle, de ne pas répéter les mêmes erreurs de l’année passée et de se donner aussi à fond pour affronter cet examen.

Les candidats attendent avec impatience le grand jour, le 20 juin prochain afin de composer les épreuves du baccalauréat, ce diplôme qui ouvre les portes aux études supérieures. En revanche, certains candidats travaillent dur pour être admis mais d’autres font entièrement confiance à la “chance” pour le décrocher.

Mariam Hassane Lawane, stagiaire