EDUCATION – Les élèves des classes de terminales se bousculent pour se faire enrôler dans le cadre du recensement biométrique initié par l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) du Tchad en vue d’assainir le baccalauréat.

Après l’interruption du recensement biométrique des milliers de candidats au baccalauréat session d’Août 2020, l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) a repris cette opération à travers l’ensemble du territoire national. IL a déployé des équipes dans le Tchad profond pour faire ce travail. Ce recensement initié depuis quelques années par l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) a permis de limiter sérieusement certains dégâts constatés le plus souvent dans l’organisation  du baccalauréat de l’enseignement du second degrés. Cette stratégie empêche, les chefs d’établissements de frauder sur les listes des candidats qui doivent composer. Dans un passé récent, plusieurs chefs d’établissement ont été pris la main dans le sac. Certains ont failli se faire lyncher par des candidats mécontents  qui n’ont pas vu leurs noms figurés sur les listes officielles émanant de l’office du baccalauréat. D’autres étaient tombés même dans les  mailles du filet de la police.

Pour couper l’herbe sous le pied de ces chefs d’établissements véreux qui organisent des fraudes à grande échelle avec les candidats venus des pays voisins moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et le Ministère de l’Education Nationale et de la promotion civique  ont décidé de commun accord, de mettre en place une équipe des informaticiens chevronnés avec l’appui de l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) pour informatiser tous les noms des candidats au baccalauréat. Alors, chaque année, ces équipes sillonnent tous les lycées d’enseignement général et technique du pays pour enrôler les candidats. Avec l’instauration de  la biométrie, les choses se passent dans la règle de l’art nous a confiés un responsable de l’office national des examens et concours du supérieur(ONECS). Tous ceux qui trafiquent et utilisent d’autres voies  tortueuses  pour s’en tirer d’affaires n’ont que les yeux pour pleurer.  Il a affirmé que le coût de cette opération est très élevé mais le jeu en vaut bien la chandelle.

Le baccalauréat, c’est le premier diplôme universitaire qui ouvre les portes des études supérieures, donc, il faut lui redonner ses lettres de noblesse. C’est pourquoi, le Gouvernement a débloqué des moyens colossaux pour son organisation nous a renseignés un vieux routier du système éducatif tchadien.  Pour les organisateurs de cette opération d’ici à la fin du mois de juillet, ils auront bouclé ledit  recensement biométrique. Une fois, ce travail validé, ils vont procéder à la publication des noms des candidats  sur l’ensemble du territoire national. S’il y a des erreurs d’orthographes des noms ou bien mal écrits  des candidats, ils vont apporter des correctifs en attendant d’afficher les listes définitives des candidats qui vont affronter la première série des épreuves prévues pour le mois d’Août 2020.  Au niveau de l’ONECS, les responsables que nous avons approchés nous ont rassuré qu’ils sont à pied d’œuvre pour que le baccalauréat se passe dans de bonnes conditions. Comme dirait quelqu’un attendons de voir.