En prélude à la 9e édition du festival international des arts et culture massa (Tokna massana) à Yagoua, au Cameroun, il est lancé ce 27 mai, à N’Djamena, un mini-festival.
Le festival a pour but de promouvoir, revitaliser et assurer la pérennité de la culture massa. Au-delà de l’aspect culturel et festif, souligne Mohamed Ndonga Christian, coordinateur national du festival, ‘’les états généraux de ces assises sont des laboratoires de diagnostic de tous les maux qui minent l’épanouissement de la communauté’’.
L’un de ces maux est la consommation abusive de l’alcool en milieu urbain et rural qui déroute un ‘’bon nombre’’ de jeunes. Mohamed Ndonga Christian les appelle à une prise de conscience et au travail.
Il informe que deux projets de développement sont retenus à savoir la construction de la Maison du patrimoine du peuple massa à Bongor ; l’aménagement le ‘’plus urgent’’ de 5000 hectares au niveau du casier A et B de Bongor.
Lançant ce mini-festival, Patalet Geo, ministre de la Jeunesse, représentant son collègue des Affaires culturelles, demande aux participants de faire tomber toutes les barrières et préjugés pour laisser place à une vie en symbiose et de paix.
C’est sous le thème : ‘’porter la tradition, diffuser la culture et promouvoir le développement’’ que les festivaliers venus de l’intérieur du pays et du Cameroun échangent.