L’initiative d’autonomisation des femmes et dividende démographique (SWEDD+) est lancée ce 9 novembre par la ministre déléguée auprès du ministère des Finances, chargée de l’Economie et du Plan, Fatimé Haram Acyl.
Né dans un contexte de famine, de menaces terroristes, de taux élevé de croissance (3,5%), de l’explosion des mariages précoces, entre autres, ce projet à pour objectif général d’accroitre l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que leur accès à des services de qualité en matière d’éducation, de santé reproductive, maternelle et néonatale.
SWEDD+ ambitionne d’accompagner (transport, hébergement, nourriture, fournitures scolaires ,etc) 80.000 adolescentes scolarisées pour les maintenir à 99% dans le système ; former 50.000 jeunes femmes et filles en entrepreneuriat et/ou en alphabétisation ; appuyer 15.000 filles et femmes par des crédits, subventions et formations, etc.
Déjà, à la phase 2, informent la ministre de la Femme et de la Petite enfance, Amina Priscille Longoh, et la ministre déléguée auprès du ministère des Finances, chargée de l’Economie et du Plan, Fatimé Haram Acyl, plus de 127.000 adolescentes ont été scolarisées et prises en charge ; 179.000 femmes formées en entrepreneuriat ; 360 professionnels de santé formés en santé de reproduction, etc.
Pour le représentant résident de la Banque mondiale, Rasit Pertev, au vu de ces résultats, le Tchad est cité en exemple et SWEDD+ est ‘’une opportunité pour capitaliser les acquis de SWEDD 1 et 2’’.
Financé par la Banque mondiale à hauteur de 82,5 millions de dollars, SWEDD+ a une durée de 5 ans et couvrira 17 provinces, contrairement à la 1ère phase (4 provinces) et la deuxième phase (12 provinces).