Un homme de la région de Québec condamné par un virulent cancer du foie refuse d’abandonner ses filles et s’accroche au dernier espoir qu’il lui reste: un traitement en Allemagne qui pourrait coûter 150 000$.

Jusqu’au printemps dernier, tout allait bien pour la petite famille de Mini-Mini Médard; l’homme, sa conjointe et leurs deux filles filaient le parfait bonheur. Puis, est arrivé ce jour de mars où Mini-Mini a décidé de consulter un médecin pour un «banal» mal de ventre. Le verdict est tombé: cancer du foie.

«On ne l’a pas venu venir du tout», explique sa conjointe, Annie Chrétien.

Le temps a passé, mais les nouvelles ne se sont pas améliorées. En avril, la famille a appris qu’il n’y avait rien à faire pour ce type de cancer «très agressif» de stade 4 qualifié d’«incurable».

Comme seul remède, un médicament qui aurait pu prolonger l’espérance de vie de Mini-Mini d’environ trois mois, mais qui n’a finalement eu aucun effet.

Campagne de financement

Aujourd’hui, l’homme de 38 ans s’accroche à un dernier espoir: un traitement à Francfort, en Allemagne. Les spécialistes de la clinique privée d’oncologie Hallwang ont déjà examiné le dossier du cancéreux et croient être en mesure de faire quelque chose pour lui.

Or, le coût de l’ensemble de la cure pourrait atteindre 150 000$. Devant l’impossibilité de réunir une telle somme d’argent en peu de temps, une campagne de financement a été créée sur le site Internet YouCaring.

La page «Ensemble pour Mini-Mini contre le cancer du foie» a pour but d’amasser 200 000$ pour donner une seconde chance à celui qui a été condamné par la médecine québécoise.

«Même si j’ai 38 ans et que c’est suffisant pour mourir, est-ce que mes enfants méritent d’être orphelins à 7 ans et 4 ans?», demande l’homme dans une vidéo. «Mon souhait, c’est de vivre un peu plus.»

Sa conjointe abonde dans le même sens et aimerait que les deux jeunes filles puissent profiter un peu plus de la présence de leur père.

«Juste quelques années de plus ça pourrait faire une différence… Pour préparer les enfants et pour que la plus jeune se souvienne de son père», affirme Mme Chrétien.

Espoir

Même s’il refuse de s’avouer vaincu, Mini-Mini Médard est bien conscient que le traitement en Allemagne est probablement la dernière chance qu’il a de s’en tirer.

«C’est cet espoir-là qui le maintient en vie. Mon conjoint, c’est un combattant», raconte celle qui partage sa vie.

«Les oncologues et les chirurgiens auraient voulu faire plus, mais il n’y a pas ce qu’il faut ici. C’est enrageant», conclut-elle.

Source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/quebec/archives/2015/07/20150706-132502.html