Amir Idriss Kourda fait son entrée dans le deuxième gouvernement d’Allah Maye Halina en tant que ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier. Ce jeune technocrate a bâti une carrière solide au sein de ce ministère, où il a gravi tous les échelons.
Il ne lui restait plus qu’à devenir ministre pour cocher toutes les cases. De mai 2010 à aujourd’hui, Amir Idriss Kourda a occupé presque toutes les grandes fonctions au sein du ministère des Infrastructures. Son dernier poste était celui de secrétaire général dudit ministère.
L’expérience accumulée au fil des ans a permis à ce natif de Bourdani, dans l’Ennedi Est, d’acquérir une connaissance approfondie du milieu physique et culturel du Tchad. C’est un atout majeur pour un pays en plein chantier.
« Apporter mes connaissances en génie civil et infrastructures pour améliorer les normes, la qualité des matériaux de construction et leur coût, d’une part ; d’autre part, contrôler la durabilité et la fonctionnalité des ouvrages de BTP », affirme-t-il.
Son dévouement au travail s’explique aussi par la qualité de son parcours académique. Son baccalauréat série D en poche en 2004 après des études au Collège Evangélique puis au lycée Alpha, il s’envole pour la prestigieuse Université Cheikh Anta Diop au Sénégal, où il décroche un Diplôme Supérieur de Technologie, option Génie Civil, puis une Licence Professionnelle, option Conducteur des Travaux. En 2012, il obtient un diplôme d’ingénieur en génie civil et infrastructures (Master II) à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) au Burkina Faso.
Avec ses nombreuses compétences, le jeune ministre des Infrastructures devra gérer avec tact et célérité tous les chantiers engagés par le gouvernement de la 5ᵉ République.
« Je continue d’apporter ma modeste contribution à l’administration publique, en vue d’introduire des innovations efficaces et productrices dans le domaine des infrastructures, de l’économie et des finances », souligne-t-il.