Véritable problème de santé publique, l’alcoolisme est chaque année, à l’origine de 3,3 millions de morts dans le monde selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au Tchad, il est la cause de plusieurs accidents de circulation mortels.
L’alcoolisme fait des ravages dans le monde. Chaque année, 3,3 millions de décès sont enregistrés. Les hommes sont plus touchés que les femmes. Dans le classement des pays africains qui consomment le plus d’alcool par habitant, le Tchad est placé 42e avec un taux de 0,46l selon l’OMS. On y note la consommation la plus élevée chez les jeunes. Une consommation constatée lors des accidents massifs de circulation surtout en période de fête. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2020, la police nationale a recensé 65 cas d’accidents de la voie publique pour la seule province de N’Djamena. Selon le porte-parole de la police nationale, Paul Manga, ces accidents sont causés par un état d’ébriété et des excès de vitesse.
Dans la capitale, la plupart des bars et débits de boissons sont toujours bondés de monde. L’axe CA7, dans le 7e arrondissement, à lui seul, compte une trentaine de bars et alimentations.
En dehors des statistiques en période de fête, les hôpitaux enregistrent quotidiennement, en moyenne un mort lié aux accidents causés par des conducteurs sous l’emprise de l’alcool.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié à Genève, plus de 200 maladies sont liées à la consommation d’alcool. Vigilance!