Réuni en Sommet Extraordinaire, les Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) ce 29 novembre 2018 à N’Djamena en République du Tchad, face à la recrudescence des attaques de la secte Boko Haram ont décidé de “sollicité le soutien de la communauté internationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région la stabilisation et le développement durable de la sous-région.”

C’est en gros la substance du communiqué final qui a sanctionné ce sommet extraordinaire. La secte djihadiste Boko Haram n’a eu de cesse à attaquer les positions des armées nigérianes et nigériennes ces derniers jours.  “Les chefs d’État et de Gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques contre les différents pays et ont souligné l’impérieuse nécessité de changer d’approche dans la lutte contre Boko Haram.”

Face à cette situation, ils ont relevé l’impérieuse nécessité d’unir leurs forces pour bouter la menace hors de nos frontières. “À cet effet, ils ont pris des décisions, dont celle relative à la coopération opérationnelle.” Poursuis le communiqué.

La secte nigériane qu’on pensait écrasée à monter en puissance et opérer plusieurs actions destructrices au Niger et Nigeria, c’est fort de cette urgence que les chefs d’État se sont réunis à N’Djamena afin d’adopter la meilleure stratégie pour finir avec cette menace qui plombe la quiétude de la sous-région et impact négativement l’économie et le développement de ces nations.