NAIROBI, 9 octobre (Xinhua) — Le sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine qui se tiendra à Addis -Abeba le 12 octobre abordera la relation du continent avec la Cour pénale internationale (CPI) aux côtés d’autres enjeux géopolitiques émergents, a déclaré mercredi la ministre kényan des Affaires étrangères Amina Mohamed.

Mme Mohamed a déclaré aux journalistes que les chefs d’Etat de l’Union africaine qui compte 54 membres vont converger dans la capitale éthiopienne samedi, pour tracer une nouvelle vision pour le continent, à la lumière de l’évolution de la dynamique sur la scène mondiale.

« Le sommet des chefs d’Etats de l’Union africaine du samedi discutera des relations entre l’Afrique et la Cour pénale internationale. Le remplacement du commissaire aux Affaires politiques sera également sur l’ordre du jour », a déclaré Mme Mohamed aux journalistes à Nairobi.

Elle a déclaré aux journalistes locaux et étrangers que les chefs d’Etat et de gouvernement von examiner également les questions qui pourraient façonner l’avenir du continent.

Concernant l’appel lancé récemment par certains Etats membres de l’UA à revoir leur relation avec la CPI, Mme Mohamed a assuré la communauté internationale que le geste ne signifie pas que l’Afrique approuve l’immunité.

« Tous les Etats membres de l’UA ont signé le Statut de Rome volontairement. C’est faux d’insinuer que les pays africains se retireront de la CPI en masse », a déclaré Mohamed aux journalistes.

Elle a ajouté que l’Union africaine est le plus grand élément constitutif de la Cour pénale internationale.

Le Kenya travaille avec les Etats membres de l’UA pour faire pression pour un report des procès de son président et de son vice- président à la CPI basée à La Haye.

« Le Kenya a coopéré avec la CPI au cours des cinq dernières années. Le président et le vice-président coopèrent avec la Cour», a déclaré Mme Mohamed.