Le prochain sommet de l’Union africaine (UA) lundi et mardi prochain à Addis-Abéba, examinera plusieurs dossiers, notamment le retour du Maroc, le renouvellement de la Commission de l’UA, des réformes du financement de l’UA et la question du retrait de la Cour pénale internationale (CPI), a-t-on appris vendredi de source officielle dans la capitale éthiopienne.

De sources diplomatiques dans la capitale éthiopienne, le roi du Maroc, Mohammed V est annoncé vendredi soir à Addis-Abéba pour défendre au cours de ce sommet la réintégration de son pays au sein de l’organisation panafricaine.

Le Maroc avait quitté l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1984 suite à la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée par le mouvement indépendantiste du Front Polisario, un territoire revendiqué par Rabat. Le Maroc a signé son retour au sein de l’UA, par l’adoption à l’unanimité par les deux chambres du Parlement du projet de loi portant sur l’approbation de l’acte constitutif de l’UA et sa promulgation par le roi Mohammed V, le 10 janvier dernier à Marrakech.

Outre la réintégration du Maroc au sein de la grande famille de l’organisation panafricaine, les dirigeants politiques africains vont également procéder au renouvellement des membres de la commission de l’UA, dont la présidence est âprement disputée par cinq candidats.

Il s’agit du Tchadien Moussa Faki Mahamat, de la Kényane Amina Mohamed, de la Botswanaise Pelonomi Venson Moitoi, de l’Equato-guinéen Agapito Mba Mokuy et du Sénégalais Abdoulaye Bathily.

S’agissant de la question du financement de l’organisation panafricaine, les chefs d’Etat et de gouvernement vont étudier dans la capitale éthiopienne, les stratégies nécessaires pour trouver des sources alternatives au financement de l’Union, qui dépend depuis sa création à nos jours, plus de 60% de son budget du financement de ses donateurs extérieurs.

Enfin, au cours de cette 28ème sommet de l’UA, les dirigeants africains vont aussi examiner la question du retrait des pays africains de la CPI, selon les mêmes sources.