Au cours d’une réunion internationale transfrontalière ce mercredi à N’Djamena, le ministère tchadien de la Santé publique s’est préoccupé de l’endémie du ver de Guinée en Afrique centrale.

Déjà cinq infections chez l’homme au Tchad en huit mois ! L’endémie du ver de Guinée était au centre d’une réunion internationale transfrontalière, ce mercredi 15 août à N’Djamena, entre le ministère tchadien de la Santé publique et les représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Selon les indicateurs clés rendus publics, au cours de l’année 2018, l’on a enregistré 841 autres cas chez les chiens et 17 pour les chats dans l’ensemble des trois pays actuellement endémiques (Cameroun, Centrafrique et Tchad). « Le risque de réintroduction de la maladie du ver de Guinée dans ces pays reste élevé en raison de la transmission en cours au Tchad », alerte Dr Jean Bosco Ndihokubwayo, représentant de l’OMS au Tchad.

Pour éviter la propagation de cette maladie parasitaire, les participants à la réunion se sont penchés sur les faiblesses et les défis liés à la réalisation des activités transfrontalières afin de renforcer la surveillance.  Chaque pays devra ainsi adopter des mesures pour lutter contre ce ver de Guinée. « Il est urgent de renforcer la surveillance au niveau des frontières communes entre le Tchad et ses voisins », préconise Dr Jean Bosco Ndihokubwayo.

Un avis partagé par un conseiller au ministère tchadien de la Santé publique : « Il faut avouer que le renforcement de la surveillance transfrontalière permettra au Tchad de préserver ses acquis en matière de l’arrêt de la transmission de cette maladie. »