BAMAKO, 27 mai (Xinhua) — La Banque mondiale va financer un projet d’une valeur de 248 millions de dollars, visant à stimuler le pastoralisme dans six pays du Sahel et à améliorer l’accès à des services essentiels pour plus de 2 millions de pasteurs et agropasteurs, selon un communiqué publié par son bureau à Bamako.

Ce financement est octroyé au Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), d’une durée de six ans, qui concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, ajoute le texte.

Ce projet stimulera la coopération régionale entre ces six pays où les activités pastorales constituent la principale source de revenu des populations ciblées, indique le communiqué.

“En Afrique subsaharienne, les activités pastorales constituent la principale source de revenu de quelque 50 millions d’habitants. Au Sahel, les terres arides et semi-arides occupent 75% du territoire et font vivre près de 20 millions de pasteurs”, précise-t-on de même source.

Le communiqué souligne, citant le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique Makhtar Diop, que “le pastoralisme, qui joue un rôle vital au Sahel, est menacé par de multiples défis, dont l’essor rapide de la population, les conflits, les épizooties, la disparition des pâturages et l’amenuisement des sources en eau”.

Selon la Banque mondiale, ce projet constitue une étape importante pour instaurer une alliance solide en faveur du pastoralisme, à travers la mise en commun de l’expertise et des moyens de différents acteurs, parmi lesquels des partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux, des gouvernements, des entreprises privées et des organisations pastorales de la société civile.