Les autorités tchadiennes viennent de décider qu’à compter du 1er mars 2015, le port du casque de sécurité homologué soit à nouveau obligatoire pour tous les conducteurs et passagers des motocyclettes. 

La décision est prise par le ministre tchadien des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation civile, Adoum Younousmi et son collègue de l’Administration du territoire et de la Sécurité publique, Abdérahim Birémé Hamid. Les deux membres du gouvernement tchadien ont expliqué que cette décision vise à assurer la sécurité des concitoyens. D’ailleurs, le gouvernement avait déjà arrêté en septembre 2004 des mesures rendant obligatoire le port du casque de sécurité pour tous les motocyclistes.

Mais depuis lors, le constat dressé fait état de l’application ineffective desdites mesures. Cela occasionne ainsi de nombreux cas d’accidents de circulation sur les voies publiques, notamment chez les conducteurs et passagers des motos. :

Le transport de plus de deux personnes sur une moto et le transport d’animaux sur les motos, sont également interdits sur tout le territoire national, selon le texte gouvernemental.

Au Tchad, les accidents de la route sont devenus très récurrents ces dernières années, principalement à Ndjamena, la capitale. Ces accidents sont favorisés par une urbanisation croissante et mal contrôlée, l’introduction massive de motocyclettes, automobiles et autres moyens de transport, l’occupation anarchique des voies urbaines et l’incivisme des citoyens.

Trois catégories de conducteurs sont particulièrement redoutées sur les rues de Ndjamena. Il s’agit des conducteurs de mototaxis, de minibus et de bennes. Les plus dangereux sont les «clandomen», nom donné aux conducteurs de mototaxis qui sont arrivés ces trois dernières années sur le marché des transports intra-urbains de la capitale jusque-là essentiellement exploité par de petits propriétaires privés de taxis et minibus.

 Source: Oeildafrique