OUAGADOUGOU, 24 avril (Xinhua) — Les représenants de plusieurs pays africains et d’autres continents se sont réunis jeudi à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pour participer à la conférence internationale sur les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et les mariages des enfants, en vue de trouver des stratégies pour atteindre la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d’enfants.

Organisée conjointement par la Commission économique pour l’ Afrique, le comité interafricain (CI-AF), cette rencontre est placée sous le thème ” Renforcer le pont entre l’Afrique et le monde pour accélérer la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d’ enfants”.

Durant trois jours, les participants vont échanger leurs expériences à travers des communications et des panels.

“En dépit des efforts, les mutilations génitales affectent près de 130 à 140 millions de femmes et de petites filles dans le monde. Certaines régions d’Afrique constituent avec l’Asie du Sud des zones à fort taux de prévalence des mariages d’enfants qui touchent environ 49% des filles de moins de 19 ans”, a indiqué la Première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré, à l’ouverture des travaux.

Selon les statistiques des organismes de lutte contre les MGF et les mariages des enfants, 3 filles sur 10 en souffrent.

A cela, il faut ajouter que sur 1.000 femmes traditionnellement mariées plus des trois quarts sont des mineurs, selon la même source.