LOME 22 août (Xinhua) — L’Action Communautaire pour le Développement Intégral et Solaire (ACDI-SOLAR) en collaboration avec ses partenaires « Actualité Energie » du Burkina Faso et la Fondation « Sol Solidari » d’Espagne a ouvert jeudi à Lomé, un atelier sous-régional sur le transfert et la maîtrise de la technologie des énergies renouvelables en Afrique.

Cette formation en énergie solaire photovoltaïque de huit jours, regroupe 16 acteurs provenant des entreprises, associations et ONG, ainsi que des ingénieurs, des étudiants en énergie solaire et des personnes motivées dans la diffusion des technologies solaires du Bénin, Burkina, Nigéria, Tchad et du Togo.

Le directeur d’ACDI-SOLAR, Laré Daméssanou a révélé que l’objectif visé par cet atelier, est de faire en sorte que ce secteur d’activités puisse être accessible en Afrique, continent le moins favorisé en énergie alors qu’aucun développement n’est possible sans énergie.

« Nul n’est sans savoir que sans l’énergie aucun développement n’est viable et les énergies renouvelables sont celles-là qui vont permettre à l’Afrique d’amorcer un vrai développement durable sans pollution ni destruction de notre environnement », a-t-il souligné.

L’atelier permettra aux bénéficiaires encadrés par M. Christian Ortéga de « Sol Solidari », Nébié Lassina d'”Actualité Energie” et Laré Damessounou d’ « ACDI-SOLAR », de réussir l’installation des panneaux solaires pour une utilisation efficiente des rayons solaires abondants en Afrique par rapport à l’Europe où ce secteur d’activités est plus développé.

Les participants débattront de la trajectoire du soleil, des caractéristiques et mesure du rayonnement solaire, de l’effet photovoltaïque, des composantes d’une installation solaire et du dimensionnement d’un système solaire. Le pompage solaire, l’élaboration d’un business plan des énergies renouvelables, le schéma d’installation solaire photovoltaïque sont également inscrits au programme.

Le chef de division des Statistiques et des Stratégies à la Direction générale de l’Energie, Gbandey Gbaty Tiadja a affirmé que le développement de l’Afrique passe par l’énergie solaire d’où la nécessité de promouvoir cette formation qui est un partage de connaissances déjà acquises pour que les techniciens africains en énergie solaire puisse faire des installations de plaques solaires profitables à tous. Il a précisé que le taux d’électrification des milieux ruraux varie entre 3 et 5% alors que celui du milieu urbain est à 50% d’où l’importance des énergies renouvelables pour réduire cet écart.