NB : Cet article de nos confrères du Bénin, du site d’investigation Banoutoa été rédigé dans le cadre du dossier thématique commun sur le niveau du système éducatif en Afrique francophone auquel participe les 11 médias bénéficiaires du projet NAILA (Nouveaux Acteurs de l’Information en Ligne Africaine) de CFI. (L’article de Tchadinfos est prévu pour le 04 octobre 2018)

Au Bénin où les résultats scolaires sont de plus en plus mauvais, les enseignants chargés de transmettre le savoir aux apprenants ne sont pas exempts de tout reproche. Élevés, responsable syndical et même des enseignants leur reconnaissent des insuffisances et des tares. Reportage sur un sujet tabou de l’éducation.

64% au CEP, 28% au BEPC et 33,43 % au BAC. Ces résultats aux examens de fin d’année scolaire 2017-2018 traduisent une fois encore un mal-être de l’école béninoise qui perdure depuis plus d’une décennie. Pour le professeur Mahougnon Cakpo, l’un des trois ministres de l’éducation, c’est affligeant. « C’est un sentiment d’insatisfaction (qui m’anime) par rapport à la qualité de tous les examens de cette année. Nous avons une tendance baissière depuis le CEP jusqu’au Baccalauréat en passant par le BEPC ».

A peine remis de la douleur des derniers échecs, élèves et parents ont déjà réunis le nécessaire pour la nouvelle rentrée des classes qui a ouvert ses portes le 17 septembre 2018. C’est reparti pour 9 nouveaux mois qui pourraient aboutir aux mêmes résultats si rien n’est fait. Il y a lieu de crever l’abcès de la mauvaise performance. Si les élèves sont jugés mauvais par leurs résultats, qu’en est-il de la responsabilité des enseignants qui leur donnent le savoir avant l’évaluation finale ? ….

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