« Au Niger, moins de 30% des enfants en âge d’aller à l’école (5 à 14 ans) ne sont pas scolarisés. En outre, ceux qui vont à l’école ne reçoivent pas une éducation de bonne qualité et n’acquièrent pas suffisamment les connaissances et les compétences dont le marché du travail a besoin », notait il y a quelques années un rapport de la Banque Mondiale. Autopsie d’un drame.

Une école malade depuis plusieurs années

Le mal-être de l’école nigérienne ne date pas d’aujourd’hui. Il est consécutif au cynisme des programmes dits d’ajustement structurel imposé par les institutions de Brettons Woods sur le secteur de l’éducation. En exigeant dans les années 90 la mise en retraite anticipée des enseignants et autres cadres expérimentés des secteurs vitaux aux conditions d’obtention de la dette, Le FMI et la Banque Mondiale, ont cassé l’élan des États africains. «  Ne cachons pas nos laideurs, nous sommes les seuls responsables de la déconfiture de notre système éducatif », fait remarquer Mahamadou Ali, consultant en sciences de l’éducation.

A qui la faute ?

Les principaux responsables que sont les gouvernants, le corps enseignant, les parents et même les élèves se rejettent mutuellement la faute. Une chose est sûre, à Agadez, le débat ne faiblit pas…

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Cet article de Aïr Info a été rédigé dans le cadre du dossier thématique commun sur le niveau du système éducatif en Afrique francophone auquel participe les 11 médias bénéficiaires du projet NAILA(Nouveaux Acteurs de l’Information en Ligne Africaine) de CFI.

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