Au moins 220 personnes, dont des civils et des personnels de sécurité, ont été tués depuis le début de l’année lors d’attaques menées dans l’Etat nigérian de Niger (ouest), a annoncé mardi soir son gouverneur, Abubakar Sani Bello, cité par Xinhua.

Des hommes armés y ont ainsi attaqué 300 communautés et au moins 50 de ces attaques ont fait des victimes, avec au moins 220 morts et 200 personnes enlevées, a-t-il dit à la presse à l’issue d’une rencontre à huis clos à Abuja avec le président Muhammadu Buhari.

“Nous avons perdu des membres des forces de sécurité, au nombre de 25. Malheureusement, nous avons aussi perdu environ 165 civils et 30 miliciens locaux”, a dit M. Bello.

“C’est une situation très grave à laquelle nous faisons face (…) depuis le début de l’année”, a poursuivi le gouverneur, ajoutant que les assaillants se cachaient dans les forêts et se déplaçaient entre les Etats pour échapper à la traque des forces de sécurité.

Abubakar Sani Bello a appelé à des opérations simultanées des forces de sécurité dans différents Etats et au recrutement davantage de personnels de sécurité pour soutenir la lutte contre ces hommes armés.

Le banditisme armé constitue la principale menace pour la sécurité dans les régions du nord et du centre du Nigeria, se traduisant ces derniers mois par des morts et des enlèvements.