Cinq assaillants ont tués tués dimanche par des militaires et des policiers d’élite nigérians lors de l’attaque d’un commissariat à Owerri dans l’Etat d’Imo (sud), a annoncé l’armée.

Son porte-parole, le général Mohammed Yerima, a précisé dans un communiqué que les auteurs de l’attaque appartenaient sans doute au groupe séparatiste Peuples indigènes du Biafra (IPOB).

L’un des assaillants tués, qui serait Joseph Nnachi, un haut responsable de l’IPOB, a par le passé “organisé des attaques contre des organes de sécurité et des sites gouvernementaux” dans l’Etat d’Imo, a-t-il dit en ajoutant qu’un autre séparatiste a été arrêté et a donné des “informations utiles” aux forces de l’ordre.

La région du Biafra, théâtre d’une guerre de sécession entre 1967 et 1970, a connu ces derniers mois une série d’attaques visant des commissariats de police et des prisons.