Le gouvernement nigérien a pris une série de mesures en vue de faire face à la hausse des prix des biens de grande consommation avant le ramadan prévu début avril, a-t-on appris dimanche de source officielle à Niamey.

Il s’agit, entre autres, d’une baisse de la taxe douanière de l’ordre de 3,5% sur le mil, de 35% sur la farine et de 17% sur le sucre, a annoncé le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou lors d’une rencontre samedi entre les membres du gouvernement, les opérateurs économiques et les représentants des associations de consommateurs du Niger.

Elle a fait suite à une précédente réunion au cours de laquelle les opérateurs économiques avaient expliqué le prix élevé des biens de première nécessité par des contraintes majeures liées notamment aux marchandises à destination du Niger qui sont sur des bateaux en rade au port de Cotonou. Parmi lesquelles figurent “les redevances sur les produits chimiques et d’élevage, les tracasseries sur les corridors routiers, la hausse du montant de l’impôt synthétique, la facture certifiée et les taxes douanières sur les produits de première nécessité”.

Le chef du gouvernement a assuré que ces préoccupations seraient “définitivement réglées”, la parafiscalité étant réduite de 10% à 3% sauf sur les produits miniers, et de 90% à 50% pour les produits d’élevage.