NIAMEY, 18 juin (Xinhua) — Au total 38 civils ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi, et plus de 100 maisons et deux banques céréalières incendiées lors des attaques du groupe terroriste Boko Haram dans le sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigeria, annonce-t-on de source officielle jeudi soir à Niamey.

Boko Haram ont tué 10 enfants, 14 femmes et 14 hommes dans leurs attaques menées dans les localités de Lamana et Ingoumaoua, dans la commune de Gueskérou, a déclaré le ministre nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Hassoumi Massaoudou, qui donnait cette information sur les antennes de la radio nationale.

Il a ainsi confirmé l’information sur ces attaques annoncées auparavant par la radio privée “Anfani”.

Selon la radio “Anfani”, certains civils ont été tués par armes à feu, tandis que d’autres étaient morts brûlés dans des cases dans lesquelles les assaillants les ont regroupés avant de mettre le feu aux cases.

M. Massaoudou a indiqué que les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger engagent des opérations aériennes et terrestres “en vue de rattraper et neutraliser ces terroristes”.

Il a assuré les populations que le gouvernement mettrait tout en oeuvre pour traquer partout et vaincre définitivement les terroristes.

Depuis plus de trois mois, le Niger, comme d’autres pays riverains du bassin du lac Tchad, fait face à des attaques meurtrières de Boko Haram à partir des ses positions au Nigeria, ayant occasionné plusieurs dizaines de victimes civiles comme militaires.

Les forces armées nigériennes et tchadiennes avaient engagé une opération de grande envergure contre la secte Boko Haram et pour sécuriser la zone du lac Tchad après plusieurs attaques des localités nigériennes de Bosso et Diffa, frontalières du Nigéria.