Au moins 32 personnes ont été tuées par l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift qui sévit depuis août dernier dans la région de Tahoua au centre du Niger, sur un total de 230 cas enregistrés en date du 15 novembre, selon un nouveau bilan officiel publié jeudi à Niamey.

Malgré ces décès, le vice-président du comité de lutte contre l’épidémie, Bila Maïna, a jugé que la situation s’est nettement améliorée, comparant l’actuel taux de létalité descendu à 14%, alors qu’il était de 50% au début de l’épidémie.

Environ “86% des cas ont été sauvés grâce au dispositif de prise en charge efficace mis en place”, s’est-il félicité.

La fièvre de la vallée du Rift, rappelle-t-on, est une maladie virale d’origine animale pouvant aussi contaminer l’homme, notamment lors de la manipulation des animaux malades, au cours de l’abattage ou de la découpe, pendant les mises-bas et les interventions vétérinaires ou encore lors de l’élimination des carcasses ou des foetus.

On peut également en être contaminé en consommant du lait frais non bouilli provenant d’animaux infectés ou par piqûre de moustiques.

Elle se manifeste chez les personnes malades notamment par la fièvre, des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, des maux de ventre, des maux de tête, un manque d’appétit et des vomissements, chez les cas graves, des signes de jaunisse avec quelque fois des vomissements de sang, du sang dans les selles et des saignements du nez.

Xinhua