Médecins sans frontières dénonce les traitements “inhumains” infligés aux migrants refoulés d’Algérie et de Libye. Selon Jamal Mrrouch, chef de mission de MSF (Médecin sans frontière) au Niger, quelque 70% des migrants recueillis par MSF ont subi des violences physiques.


Selon l’organisation humanitaire, environ 2 000 migrants sont expulsés chaque mois de ces deux pays vers le Niger. Un chiffre en forte augmentation. MSF estime que depuis le début de l’année, plus de 14 000 migrants, qui chercheraient à gagner l’Europe, ont été refoulés à la frontière et abandonnés en plein désert. L’organisation dénonce les violences dont sont victimes ces migrants qui prennent des routes de plus en plus dangereuses pour éviter les contrôles.


« Les personnes expulsées sont déposées à ce qu’on appelle le point zéro qui est à 15 kilomètres du village le plus proche de Assamaka, frontalier entre l’Algérie et le Niger, sur le territoire du Niger. Il y a beaucoup de violences“, déplore Jamal Mrrouch, chef de mission de MSF au Niger, joint par Alexandra Brangeon de la rédaction Afrique de la Radio France Internationale (RFI).


Toguyallah Mboguerienne, stagiaire