Les dirigeants africains ont fermement condamné le coup d’État militaire de mardi au Mali au cours duquel le président Ibrahim Boubacar Keita a été saisi par des soldats rebelles.

Les dirigeants parmi lesquels le président kényan Uhuru Kenyatta et ses homologues d’Afrique du Sud, de République démocratique du Congo, du Rwanda et du Mozambique, entre autres, ont également exigé la libération immédiate de M. Keita.

Dans un communiqué publié vendredi à Nairobi après une réunion qui s’est tenue en vidéoconférence jeudi soir, les dirigeants ont également appelé à la libération immédiate de hauts responsables de son administration, parmi lesquels le Premier ministre du pays, Boubou Cissé.

M. Kenyatta a appelé à une résolution “rapide, pacifique et démocratique” de la crise tandis que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé au dialogue pour restaurer la paix et la stabilité dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Le président de République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a rejoint le groupe des pays africains afin qu’ils prennent une position ferme sur la question. Le coup d’État est “dangereux pour la démocratie en Afrique” a-t-il affirmé.

M. Keita a démissionné mercredi après avoir été arrêté lors d’un coup d’État lancé par des troupes mutines.

Pendant ce temps, les dirigeants qui ont pris la parole lors de la réunion virtuelle du Bureau de l’Union africaine ont également discuté de la réponse continentale à apporter à la pandémie de COVID-19.