Lors de sa réunion tenue le 16 mai, l’ONU, par la voix de sa Sous-secrétaire générale, Bintou Keita, appelle le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Fasso et la Mauritanie a atteindre rapidement la pleine opérationnalisation de G5-Sahel.

La situation au sahel demeure toujours inquiétante. A l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est tenue le 16 mai, la Sous-secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, Bintou Keita a appelé les Etats membres du G5-Sahel « à faire en sorte que leur force conjointe atteigne rapidement sa pleine capacité opérationnelle ».

La crise au Sahel reste particulièrement préoccupante et les attaques terroristes ne cessent de se multiplier. « Les groupes terroristes continuent d’évoluer au-delà des frontières, notamment au Burkina Fasso, au Niger, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Togo », a souligné la Sous-secrétaire générale de l’ONU.

Devant les membres du Conseil de sécurité, Bintou Keita n’a pas caché ses sentiments quant aux efforts faits par le G5-Sahel pour la reprise des opérations de la force conjointe en janvier de cette année. Elle a jugé nécessaire de poursuivre cette action.

« J’appelle les Etats membres du G5-Sahel à accélérer de toute urgence, la pleine opérationnalisation de la force conjointe, afin qu’elle puisse enfin atteindre sa pleine capacité opérationnelle », a-t-elle déclaré.

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La Sous-secrétaire générale de l’ONU rassure les pays membres du G5-Sahel que « des opérationnalisations efficaces enverront des signaux forts aux groupes terroristes ».