Le sommet de Brazzaville sur la résolution du conflit libyen s’est ouvert ce jeudi 30 janvier en présence des leaders africains pour tenter de trouver des solutions à ce conflit.

Ce sommet est organisé dix jours après la conférence à Berlin et avant le prochain sommet de l’Union africaine (UA) en février.

Les deux protagonistes du conflit étaient absents à l’ouverture des travaux aux côtés du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et du représentant de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé.

Le chef du gouvernement d’union (GNA) de Tripoli, Fayez el-Sarraj va participer à une réunion à huis-clos, a indiqué à l’AFP une source diplomatique congolaise. Des délégués du maréchal Haftar, qui contrôle l’est de la Libye, seront également reçus séparément à huis clos, selon la même source. Les présidents du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso, de la Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et de Djibouti Ismaïl Omar Guelleh sont présents.

Le nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est fait représenter par son Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas n’a finalement pas fait le déplacement de Brazzaville.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Libye, Ghassan Salamé a fustigé les ingérences des puissances dans la crise libyenne.

Le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat a salué les initiatives internationales de sortie de crise en Libye. Il a plaidé pour une solution politique négociée et non une solution militaire.

« L’objectif poursuivi par cette réunion est la recherche de solutions en vue de la résolution de la crise libyenne tel que recommandé par la dernière conférence de Berlin » avait indiqué mercredi un communiqué de la présidence congolaise.

Cette réunion de Brazzaville doit permettre « de réaffirmer la position de toute l’Afrique, celle qui consiste à privilégier le dialogue inter-libyen dans la recherche de la solution au conflit avant tout processus électoral », ajoute le communiqué de la présidence congolaise.