La Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), dispose d’un système de gestion efficiente et efficace des connaissances dans le cadre du projet de Renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale (REMAP). Le système a été remis officiellement ce 25 janvier 2017 à Yaoundé au Cameroun. La CEMAC est appuyée dans ce système par la coopération allemande à travers la GIZ.
Le système a été réceptionné à Yaoundé par le commissaire chargé du département des infrastructures et du développement durable de la CEMAC, le tchadien Hassam Adoum Bakhit des mains du conseiller technique principal du projet REMAP-CEMAC, M. Mickael Neumann.
Ce système est matérialisé par un serveur dit « intelligent » qui est un dispositif informatique et managérial devant permettre au siège de la CEMAC et à toutes les représentations pays d’avoir un accès rapide à l’ensemble des informations traitées au sein de l’institution et des Etats membres. La mission du système gestion de connaissances, parrainée par la GIZ et facilitée par le cabinet Integrated Consulting Group (ICG), comporte d’une part la conception et la mise en place d’une application informatique et d’autre part la préparation du personnel et des équipes à l’utilisation efficace d’un tel système. La mise en œuvre de ce serveur est l’aboutissement d’un processus qui a démarré effectivement en 2012.
Selon les techniciens, la CEMAC peut tirer de ce système des bénéfices comme la transparence, une vue d’ensemble des affaires, des prises de décisions plus faciles et plus pertinentes ; puis une meilleure convergence des projets tout évitant la redondance.
Ouvert aux institutions spécialisées et accessible à distance grâce à la connexion internet, le système est capable d’enregistrer des documents utilisés précédemment.
Entre 2007 et 2017 le REMAP a développé d’importants projets dans chacun des six pays de la CEMAC. A titre d’illustration, l’académie des industries extractives a été mise en place. Le REMAP et la Commission de la CEMAC travaillent à harmoniser le code minier de la sous-région, en l’adaptant aux réalités de chaque pays. L’objectif final est de permettre aux populations de tirer profit des redevances et autres royalties tirées de leurs matières premières.