ADDIS ABEBA, 14 août (Xinhua) — Les pays africains sont invités à diversifier leurs exportations par l’augmenation des produits manufacturés et à relever les défis liés à la normalisation afin d’être compétitifs sur le marché mondial.

L’Organisation africaine pour la normalisation (ARSO) a lancé cet appel lors de la 3e Journée africaine de la normalisation, célébrée durant l’Assemblée générale de l’ARSO, qui a pris fin vendredi au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba.

L’ARSO, en partenariat avec l’UA, a organisé les célébrations de la 3e Journée africaine de la normalisation, sous le thème “Le rôle des normes dans la promotion de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire en Afrique”.

La Journée africaine de la normalisation vise à sensibiliser les régulateurs africains, l’industrie, le milieu universitaire, les consommateurs et l’ensemble des citoyens africains sur les avantages de la normalisation sur l’économie de l’Afrique, selon un communiqué de l’UA.

Alors que les marchés régionaux deviennent de plus en plus intégrés, les questions de politique et de normes commerciales nationales et régionales divergentes et contradictoires entravent le commerce intra-régional de la plupart des produits de base, indique le communiqué.

Joseph Odumodu, président de l’ARSO, a souligné la nécessité pour les pays en développement de renforcer le secteur manufacturier, tout en soulignant la nécessité de relever les défis dans le domaine de la normalisation.

“Au cours des célébrations de la Journée africaine de normalisation, il doit souligner à nouveau que, compte tenu de la concurrence accrue associée à la mondialisation, les pays en développement qui cherchent une croissance soutenue ont besoin de se libérer de la dépendance sur les produits primaires et de promouvoir les exportations manufacturières, dont leurs valeurs ajoutées se traduisent en richesse. Il y a de nombreux obstacles à la réalisation d’une telle politique, mais il y a un consensus général selon lequel l’obstacle majeur reste le manque de normes sophistiquées qui sont souvent nécessaires pour entrer dans le marché commercial mondial”, a déclaré le président de l’ARSO.

Une “made-in-Africa-Expo” a été organisée lieu en parallèle avec les réunions de l’ARSO tenues du 10 au 14 août, pour mettre en évidence le rôle de la normalisation dans la promotion du secteur de la fabrication en Afrique.

La fabrication contribue actuellement, en moyenne, seulement environ 10% du PIB, tandis que l’Afrique a un grand potentiel pour développer la fabrication soutenue par la main-d’œuvre, selon le communiqué.

La made-in-Africa-Expo vise à fournir une plateforme pour présenter les opportunités d’investissement, les stratégies et les réussites à un large éventail de partenaires potentiels, et aussi pour les réseaux de partenariat public-privé et les cadres de financement, l’élargissement de l’engagement d’affaires et du commerce.