Les entreprises de soins de santé en Afrique ont un avenir prometteur, a indiqué l’Union africaine (UA) dans un nouveau rapport publié mardi à Nairobi.

Selon le rapport de l’Agence de développement de l’UA — Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), bien que les entreprises locales de soins de santé en Afrique aient encore des obstacles à surmonter, il existe des signes de changements significatifs qui pourraient modifier l’environnement commercial des entrepreneurs sur le continent.

“Tout va dans le sens des entrepreneurs du secteur de la santé, qu’il s’agisse de gains réels d’expertise, de l’ouverture de nouveaux marchés, de programmes de financement et d’investissement créatifs ou de tentatives crédibles de supprimer les obstacles réglementaires”, indique la publication conjointe de l’AUDA-NEPAD et du Boston Consulting Group sur les obstacles à l’entrepreneuriat dans le secteur de la santé en Afrique.

Les résultats indiquent que les entreprises de soins de santé en Afrique se multiplient d’une manière qu’il aurait été difficile d’imaginer il y a seulement une dizaine d’années.

“Idéalement, ces tendances devraient encore s’accélérer afin que de plus en plus d’entrepreneurs puissent profiter de cette opportunité”, indique le rapport.

Le rapport note que les entreprises africaines du secteur de la santé couvrent l’ensemble du spectre du secteur et émergent dans et au-delà des centres d’innovation traditionnels du continent.

Il montre que les sources traditionnelles de financement, telles que les banques, se tiennent à l’écart des soins de santé en Afrique parce que le secteur dans son ensemble est handicapé par de longs cycles d’adoption des produits et des services, qui nécessitent souvent de se frayer un chemin dans la bureaucratie pour obtenir l’approbation réglementaire.

Le rapport explique que pour surmonter les limites de l’entrepreneuriat africain dans le secteur des soins de santé, il faut un écosystème commercial plus mature et éliminer d’énormes obstacles à la croissance.

Le rapport note qu’un accès accru aux financements de démarrage et aux financements mixtes pourrait contribuer à débloquer l’entrepreneuriat africain dans le secteur de la santé.