Le ministre béninois d’Etat, chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a invité lundi soir à Cotonou, les dirigeants africains à saisir les opportunités que présente l’acajou afin de faire de la filière anacarde un facteur de développement socioéconomique dans les différents pays du continent.

Le potentiel de cette filière ne fait aucun doute en matière d’accroissement des revenus et de création d’emplois de jeunes en milieu rural“, a-t-il révélé à l’ouverture de la 11ème édition de la conférence annuelle de l’Alliance du Cajou Africain (ACA).

Selon les documents publiés à l’ouverture de cette rencontre, le continent africain est le troisième producteur mondial de noix de cajou, avec une production d’environ 100 000 tonnes par an, produit très demandé par les Etats-Unis et l’Europe notamment. Pourtant, l’Afrique profite peu de cette richesse, qu’elle exporte la quasi-totalité de sa production en noix brutes vers l’Inde qui en assure la transformation.

En se référant aux données démographiques dans les différents pays africains, a-t-il poursuivi, les populations ont une proportion très élevée de jeunes qui dans au cours des prochaines décennies se trouveront sur le marché du travail.

Des initiatives devront être prises pour satisfaire ces besoins et ces attentes et le cajou figure en bonne place sur la liste des opportunités que nous devrons saisir“, a-t-il affirmé.

Cette 11e rencontre au sommet de l’Alliance africaine du cajou (Aca), qui se déroule du 18 au 21 septembre à Cotonou, permettra aux participants d’approfondir leurs connaissances et de discuter des voies et moyens de stimuler la production et définir de meilleures perspectives pour la transformation du cajou en Afrique et une organisation efficace et durable du secteur.

Autour du thème “Une nouvelle vision pour des partenariats et des investissements“, des experts de l’industrie du cajou, à travers la chaîne des valeurs, des producteurs, des négociants, des transformateurs, des exportateurs, des institutions gouvernementales, des équipementiers et des prestataires de service au moyens de diverses communications s’évertueront à identifier les nouveaux défis pour une compétitivité durable du secteur.