Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, a été élu président en exercice de l’Union africaine, en remplacement de son homologue tchadien dont le mandat d’un an à la tête de l’organisation panafricaine est achevé, a constaté Xinhua à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.

En prenant les flambeaux de l’Union africaine de son prédécesseur Idriss Déby, Alpha Condé a affirmé toute sa disponibilité à œuvrer pour la bonne marche de l’organisation panafricaine au cours de son mandat d’un an.

“J’accepte avec volonté et humilité de présider la destinée de notre organisation commune, l’Union africaine”, a-t-il déclaré, en souhaitant le renforcement de l’unité sur le continent.

Pour le nouveau dirigeant de l’UA, le continent africain a été, au cours de ces dernières années, l’un des continents les plus dynamiques au monde avec un taux de croissance d’environ 5%, faisant d’elle une région en plein essor économique avec des perspectives favorables de développement durable.

“Cette croissance ne s’est pas traduite forcément par une amélioration des conditions de vie de nos populations”, a-t-il fait savoir, regrettant le fait que la majorité de cette population africaine continue de souffrir de la pauvreté, du chômage, de crises de nature diverses.

“Il est de notre responsabilité commune d’améliorer les conditions de vie de cette population surtout des jeunes en quête de lendemains meilleurs en dehors du continent, et de mettre fin à leurs aventures suicidaires à travers le Sahara et dans les eaux de la Méditerranée”, a-t-il souhaité.

Il a estimé que l’Union africaine ne saurait justifier son existence si ses actions ne produisent aucun impact sur les conditions de vie des populations, notamment les couches les plus vulnérables.