Le Nigeria a redéployé des troupes dans la région du lac Tchad pour essayer d’éliminer les derniers combattants du groupe terroriste Boko Haram, a déclaré ce mardi 31 octobre 2017, le chef des forces armées Tukur Buratai.

Ce contingent devrait opérer dans les îles du lac Tchad et les zones environnantes, a précisé M. Buratai.”Les derniers combattants de Boko Haram, qui vivent en fait dans les zones frontalières avec nos pays voisins, doivent être convenablement identifiés et éliminés dans un effort conjoint”, a confié à la presse le chef de l’armée.

En effet, le Lac Tchad fait partie des zones déclarées zones rouges par l’UNDSS. Les principales menaces se résument aux attaques de la secte Boko Haram. Si le phénomène Boko Haram a des racines urbaines sans lien direct avec le lac Tchad, l’engagement de nombreux jeunes Boudouma dans les bandes du groupe terroriste constitue de plus en plus une réponse à la pression à la pression migratoire auxquelles sont soumises leurs îles et à la perte de droits fonciers. Outre, les enlèvements, embuscades, grands banditismes, assassinats, délinquance et braquages de groupes armés constituent d’autres facteurs d’insécurité.

En dépit de la forte présence des forces de sécurité multinationales des pays du Bassin du lac Tchad, dont le Tchad et le Cameroun, Boko Haram continue à tuer aveuglement dans la région.

Le Nigeria a remporté plus tôt cette année des succès considérables contre le groupe terroriste, en chassant les combattants de Boko Haram de la forêt Sambisa, qui abritait le plus grand camp d’entraînement du groupe dans le pays.

Depuis 2009, Boko Haram a causé la mort de plus de 20.000 personnes et entraîné le déplacement de 2,3 millions d’autres personnes au Nigeria.