Le ministère congolais des Affaires étrangères a annoncé la tenue, le 25 janvier prochain à Brazzaville, d’un sommet des chefs d’Etat africains consacré à la crise libyenne.

L’objectif est d’apporter “une contribution africaine” à la résolution du conflit qui frappe ce pays depuis 2011, selon le ministre des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso.

M. Gakosso a effectué une tournée à travers plusieurs capitales africaines pour sensibiliser et inviter les dirigeants de pays impliqués à la recherche de solutions à cette crise à la réunion de Brazzaville.

Au sortir de discussion avec son homologue algérien, le 7 janvier, le chef de la diplomatie congolaise a plaidé en faveur d’un “consensus encore plus large impliquant toutes les factions libyennes”, afin, disait-il, “de mettre un terme à la situation chaotique que vit ce pays complètement déchiré”. Et d’ajouter que les discussions qui ont abouti à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale constituent indéniablement un pas en avant, mais cela reste insuffisant et on le voit sur le terrain.

“Le pays reste profondément divisé et la situation demeure dramatique, avec toutes les répercussions regrettables sur les pays voisins”, a-t-il ajouté.

M. Gakosso, qui a invité les pays africains à prendre leur responsabilité vis-à-vis de ce dossier et ne pas laisser les autres “dicter” leurs solutions au continent, s’est rendu dans plusieurs pays africains tels que l’Afrique du Sud, le Niger, la Mauritanie et l’Algérie, pour informer leurs dirigeants sur le sommet de Brazzaville.

Le Congo qui préside le Comité de haut niveau sur la Libye au sein de l’Union africaine œuvre à aider le continent à se réapproprier du dossier libyen. La réunion du 25 janvier des chefs d’Etat membres de ce comité et des pays voisins de la Libye, à Brazzaville, va au compte de ces efforts.