Les gouvernements africains ont été invités à mettre en place un climat des affaires plus favorable pour attirer les investissements nationaux et internationaux dans plusieurs secteurs de l’économie.

Les investisseurs assistant au Forum d’investissement de l’hôtellerie en Afrique (AHIF) qui s’est achevé jeudi à Kigali, ont souligné la nécessité de revoir les politiques défavorables à l’investissement, y compris les mesures démotivantes en matière de fiscalité et d’investissement, pour attirer davantage d’investissements sur le continent.

Ce forum a réuni en Afrique des investisseurs majeurs de l’hôtellerie internationale, des ministres, des responsables gouvernementaux et des personnalités de ce secteur, pour discuter de tous les aspects de l’investissement et de la gestion dans l’hôtellerie en Afrique.

S’exprimant lors de cette session, le vice-président directeur de l’hôtel Rezidor a déclaré que des politiques défavorables en matière d’investissement freinaient la croissance du secteur hôtelier et d’autres secteurs en Afrique.

“L’Afrique est mure pour les investissements, mais les gouvernements devraient combler certaines failles pour assurer des transactions efficaces avec les investisseurs locaux comme étrangers”, a-t-il commenté.

Les membres du panel ont appelé les pays africains à utiliser toutes les ressources disponibles pour améliorer l’environnement d’affaire de leur pays.

D’après la Banque africaine de développement (BAfD), la création d’un climat des affaires propice est une mesure clé pour favoriser le développement d’un secteur privé énergique, lui-même indispensable à la transformation de l’Afrique.

Selon la Revue annuelle d’efficacité sur le développement de la BAfD de 2013, le secteur privé génère 90% des emplois, deux tiers des investissements et 70% du produit économique en Afrique.