Une conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad s’est tenue du 3 au 4 septembre à Berlin. L’objectif de cette conférence est de discuter des solutions visant à sortir le bassin du lac Tchad de la crise qu’elle traverse.

Un an après la conférence humanitaire d’Oslo, les organisations internationales, les acteurs politiques et de la société civile se sont retrouvés à Berlin du 3 au 4 septembre pour approfondir les discussions sur les solutions qui apporteront la stabilité et la paix dans les pays qui ont le Lac Tchad en partage. Les questions concernant l’aide humanitaire, la prévention des crises et l’effort de développement étaient au centre des débats.

Actuellement, plus de 17 millions de personnes vivant au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger font face à une crise complexe, provoquée par le terrorisme, le changement climatique et l’extrême pauvreté. A l’issue de la conférence de Berlin, les organisations internationales ont fait une promesse de financement conjoint de 2,17 milliards de dollars pour appuyer une réponse globale à la crise et à  des prêts concessionnels de 467 millions de dollars.

Un engagement qui réjouit l’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, Achim Steiner. « Les 2,17 milliards de dollars de subventions et les 467 millions de dollars en prêts concessionnels promis pour la région du lac Tchad constituent une solide approbation de notre nouvelle façon de travailler ensemble pour répondre aux besoins humanitaires et s’attaquer aux causes profondes de la crise sur le long terme. De cette manière, notre réponse à la crise devient aussi une opportunité d’investir en faveur d’un avenir où les crises seront moins probables et les pays plus résilients. »

Avec Blaise Dariuston