Le président en exercice du G5 Sahel, Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, a manifesté, dans une déclaration publiée jeudi o5 octobre 2017, son indignation suite à l’embuscade contre une patrouille de soldats nigériens et américains à la frontière du Niger avec le Mali.

Trois soldats américains et plusieurs soldats nigériens ont trouvé la mort dans cette attaque survenue mercredi à Tongo Tongo, un village nigérien voisin de la localité de Ménaka (nord du Mali).

Dans cette déclaration, le président malien a condamné “cet acte barbare et lâche” qui confirme, a-t-il souligné, que “la situation sécuritaire dans le Sahel reste caractérisée par une incrustation de la menace terroriste qui s’appuie sur des ramifications transfrontalières à travers des groupes dotés d’importants moyens militaires, logistiques et financiers”.

Elle met en évidence, ajoute-t-il, la nécessité et l’urgence de conjuguer les efforts à tous les niveaux en vue de faire échec aux tentatives de déstabilisation et de sanctuarisation de la région Sahel et au-delà.

Le président du G5 Sahel a profité de l’opportunité pour renouveler son appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux à accorder “la plus grande attention à l’opérationnalisation effective de la Force conjointe du G5 Sahel” dont il a annoncé les premières opérations pour le début de ce mois d’octobre 2017.

“En dépit de la situation sécuritaire préoccupante, les pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) réitèrent leur pleine détermination à poursuivre le combat contre le terrorisme et le crime transnational organisé”, a-t-il conclu.