L’Union africaine (UA) a déclaré mardi que l’avènement de la COVID-19 constituait le risque le plus redoutable pour une bonne mise en fonctionnement de l’Accord sur la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA).

“La pandémie de COVID-19 a encore aggravé les risques de perpétuer la vulnérabilité commerciale et économique du continent”, a indiqué l’UA dans un communiqué publié à la veille d’une réunion continentale sur le thème de l’industrialisation.

La pandémie de COVID-19 et les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales qu’elle entraîne ont mis en lumière l’urgence et l’importance de stimuler l’industrialisation sur le continent africain, souligne ce communiqué.

Toutefois, bien qu’elle entraîne une crise économique et sanitaire considérable, la COVID-19 offre également une opportunité inestimable pour le continent de reconfigurer son profil de développement vers la mise en priorité des initiatives qui contribuent à accélérer l’industrialisation de l’Afrique, a souligné l’UA. De plus, le développement de chaînes de valeur régionales et locales fortes pourrait changer la donne pour établir une capacité de production résiliente de petites et moyennes entreprises sur le continent, afin de saisir les opportunités économiques émanant des perturbations des chaînes de valeur mondiales induites par la COVID-19.

Ce communiqué survient à l’approche d’un sommet continental de haut niveau de l’UA consacré à l’industrialisation, avec pour thème “Industrialiser l’Afrique : Engagement renouvelé en faveur d’une industrialisation inclusive et durable et d’une diversification économique” prévu du 20 au 25 novembre à Niamey, capitale du Niger.