La 23ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL 2017) inaugurée jeudi à Casablanca au Maroc connaît la participation de 54 pays, ainsi que 11 ministres africains de la Culture et 40 éditeurs et écrivains.

Organisé du 9 au 19 février, cette édition aura comme invitée d’honneur la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui compte 10 pays (Gabon, Angola, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe et Tchad).

Les organisateurs du Salon, qui s’étend sur 20.000 m2, s’attendent à accueillir environ 350.000 visiteurs. Selon le ministre marocain de la Culture, Moahmed Amine Sbihi, environ 702 éditeurs, dont 353 directs et 349 indirects, exposent 100.000 titres (soit 3 millions de copies).

A l’instar de l’édition précédente, le SIEL abritera la 2ème édition de la “plateforme de cession du droit d’ uteur” qui se veut un espace d’échange sur les droits d’auteur et de traduction ouvert aux professionnels du livre et de l’édition avec pour objectif d’encourager et de promouvoir le rayonnement du livre à l’échelle internationale.

Plusieurs pays prennent part à la deuxième édition de “la plateforme de cession du droit d’auteur”, notamment le Maroc ainsi que les représentants de la Chine, l’Allemagne, l’Egypte, l’Italie, la Palestine, la Tunisie, la Turquie, le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, la République démocratique du Congo, la République du Congo et le Tchad.

La participation chinoise sera marquée par le lancement, vendredi, de la version arabophone de la biographie de Mme Tu Youyou, lauréate du prix Nobel 2015 de physiologie ou médecine pour ses travaux de recherche contre le paludisme. La Chine est également présente à travers son stand et ses écrivains qui prennent part à plusieurs conférences thématiques.

Outre des activités dédiées aux pays africains, l’édition 2017 du SIEL verra l’organisation de plusieurs conférences thématiques, des soirées poétiques, des signatures de livres et d’ateliers pour enfants ainsi que l’octroi du Prix Ibn Batouta de la littérature de voyage.