La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé mardi qu’elle allait réduire les risques liés aux investissements climatiques en Afrique afin de stimuler la croissance verte sur le continent.

Davinah Milenge-Uwella, coordinatrice principale du programme pour le Département du changement climatique et de la croissance verte de la banque, a indiqué lors d’un forum dans la capitale kényane Nairobi que la banque panafricaine déploierait divers instruments tels que des garanties de crédit, des prêts et des aides techniques ainsi qu’une assistance pour développer les flux de financement vert.

L’objectif est d’encourager et d’inciter le secteur privé à s’orienter vers des technologies permettant de protéger l’environnement, a déclaré Mme Milenge-Uwella lors de la 48e conférence de l’Organisation des assurances en Afrique, notant qu’une action urgente est nécessaire pour promouvoir les investissements verts car le changement climatique est une menace existentielle pour la vie et les moyens de subsistance des populations sur la planète.

“Nulle part cela n’est plus apparent qu’en Afrique subsaharienne, où les pays seront confrontés à l’une des plus grandes expositions mondiales tout en ayant la capacité minimale de réagir”, a-t-elle ajouté.

La banque panafricaine tient à dissocier la croissance économique du continent des émissions de carbone.

“Nous ne voulons pas d’un continent pollué. Nous voulons un environnement propre pour le bénéfice des générations futures”, a souligné Mme Milenge-Uwella.

Selon la BAD, le déploiement des investissements climatiques présente de nombreux avantages car il accélère la croissance économique à long terme.