La Banque africaine de Développement (BAD) a promis de collaborer avec les banques centrales d’Afrique pour soutenir la gestion efficace des devises étrangères rapatriées par les expatriés africains et les travailleurs migrants.

“L’initiative de l’institution panafricaine vise à freiner les flux de capitaux illicites, renforcer la collecte des recettes fiscales et l’échange d’informations, pour améliorer le suivi des marchés financiers nationaux”, rapporte lundi le site internet du gouvernement togolais.

Le vice-président de la BAD, Charles Boamah a indiqué qu'”il existe clairement de grands défis qui contribuent aux flux financiers illicites”. “Pour stimuler les ressources financières nationales, nous avons besoin de grandes réformes fiscales et sur les marchés mondiaux des capitaux”, a-t-il ajouté.

Selon Global Financial Integrity (GFI), un groupe de réflexion basé à Washington, les fuites de capitaux illicites en Afrique subsaharienne représentaient en fin 2014 entre 7,5 et 11,6% du commerce global sur le continent.