NAIROBI, 29 octobre (Xinhua) — Plus de 50 juges et magistrats africains ont commencé mardi à partager leurs expériences sur le VIH/SIDA, les droits de l’homme et la loi.

Selon le président de la Cour suprême du Kenya, Willy Mutungai, la réunion permettra aux juges et magistrats de discuter des stratégies et programmes efficaces en matière d’éducation judiciaire, afin de permettre aux participants de prendre des décisions avisées sur les sujets abordés.

“A la fin du dialogue, les (juges et magistrats) seront plus sensibilisés au rôle de la loi et des tribunaux pour protéger les personnes séropositives”, a indiqué M. Mutunga.

Le Dialogue judiciaire sur le VIH, les Droits de l’Homme et la Loi a réuni des participants venus du Botswana, du Burundi, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Tanzanie, de l’Ouganda et de la Zambie.

Il s’agit de la première rencontre en Afrique dont l’objectif est de sensibiliser les acteurs judiciaires aux recommandations de la Commission mondiale sur le VIH et la Loi, qui a le double objectif de sensibiliser les juges et la société civile.

L’atelier de sensibilisation a démarré lundi et se termine jeudi. Il est organisé par le Judiciary Training Institute et le Kenya Ethical and Legal Network, en partenariat avec le PNUD-Kenya (Programme des Nations unies pour le développement) et ONUSIDA.

Ce dialogue régional devrait également permettre aux juges et magistrats africains d’échanger leurs points de vue sur les questions des droits de l’homme soulevées par l’épidémie du VIH/Sida.