JERUSALEM, 9 juillet (Xinhua) — Israël est sur le point de conclure des accords avec nombre de pays africains pour leur porter assistance dans le domaine militaire et dans d’autres domaines en échange de leur disposition à recevoir des dizaines de milliers d’immigrés.

Environ 55 000 travailleurs immigrés africains et demandeurs d’asile sont arrivés en Israël au cours de la dernière décennie. Environ 36 000 sont venus de l’Erythrée, 14 000 du Soudan du Nord et du Darfour, les 5 000 restants proviennent de nations telles que le Ghana, le Liberia, le Congo, et la Côte d’Ivoire, selon les dernières statistiques du ministère israélien de l’Intérieur.

D’après ces chiffres, au moins trois pays africains se montrent disposés à accepter “l’enveloppe” israélienne qui comprend une aide militaire (armes, formation et savoir-faire), un soutien dans l’agriculture et dans d’autres domaines civils, ainsi que des récompenses financières par habitant qui pourraient bénéficier à leurs économies.

En échange, ils vont absorber des dizaines de milliers d’immigrés clandestins qui disent avoir fui la persécution politique et les violations des droits de l’homme dans leur pays d’origine.

Hagai Hadas, l’envoyé spécial israélien, dirige les négociations pour rapatrier les immigrés pour le compte du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

La semaine dernière, le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est réjoui de la baisse de 99% du nombre d’immigrants clandestins qui s’infiltrent en Israël. Depuis le début de cette année, 34 immigrants clandestins sont arrivés sur le territoire de l’Etat hébreu par la frontière égyptienne, contre 10 000 pendant la même période l’année dernière, a rapporté le bureau du Premier ministre.

M. Netanyahou a attribué ce succès dans la lutte contre l’immigration clandestine à une barrière électronique à un milliard de dollars, sur plus de 240 kilomètres le long de la frontière sud.