Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’alarme face à l’accès limité à l’aide humanitaire des personnes vulnérables dans des zones à conflit.

Dans un communiqué publié ce jour 23 novembre, Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se dit inquiet face au besoin d’aide de la population et des enjeux qui s’y trouvent. Des communautés souffrent du manque d’accès à l’aide partout sur le continent africain. Dans la région Sahel, et du Lac-Tchad, le CICR estime que quelque 16,8 millions de personnes se trouvent dans cette situation.

Une circonstance qui demande de l’aide. Du côté du CICR, il indique qu’il rencontre d’énormes difficultés à atteindre les communautés. Elles s’explique par des conflits sur les lieux d’intervention. “Les affrontements entre les groupes armés non étatiques et les forces gouvernementales empêchent les organisations humanitaires d’atteindre les personnes ayant le plus besoin d’aide en Afrique”.

Face à ce problème, le CICR indique qu’il s’efforce de dialoguer avec toutes les parties aux conflits afin d’assister les personnes vulnérables. En Afrique, le CICR a des contacts directs avec 230 groupes armés non étatiques.
« Le dialogue que nous entretenons avec les porteurs d’armes est un impératif humanitaire pour permettre aux populations d’avoir accès à l’eau, à l’alimentation et aux services de santé », précise le document.

Pour améliorer l’accès aux services essentiels, comme les soins de santé pour des personnes vulnérables, le CICR exhorte toutes les parties au conflit à autoriser et faciliter le passage rapide de secours humanitaires destinés aux personnes civiles dans le besoin.

Dans la même veine, il appelle tous les acteurs à respecter le droit international humanitaire et les autres normes applicables, en particulier en assurant le respect et la protection des travailleurs humanitaires, des populations civiles et de leurs infrastructures, telles que les habitations, les écoles et les établissements de santé.