La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et les Nations Unies ont félicité les dirigeants africains pour leur “réussite dans le rétablissement de la démocratie en Gambie” et se sont engagé à assurer les droits de l’ancien président du pays, Yahya Jammeh.

Selon un communiqué de l’ONU publié dimanche, la CEDEAO, l’UA et l’ONU ont salué dans une déclaration “la bonne volonté et le sens de l’Etat” de l’ancien président Jammeh pour sa décision prise “dans l’intérêt du peuple gambien, et dans le but de préserver la paix, la stabilité et la sécurité de la Gambie”.

Les trois organisations se sont notamment engagés à collaborer avec le gouvernement gambien pour “assurer et garantir la dignité, le respect, la sécurité et les droits” de l’ancien président Jammeh, “en tant que citoyen, dirigeant de parti et ancien chef de l’Etat”, et de sa famille, des membres de son cabinet, des responsables gouvernementaux, des responsables de la sécurité et des militants de son parti et des loyalistes.

“L’Etat de droit a prévalu en Gambie”, s’est félicité samedi soir le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message posté sur son compte officiel Twitter.