Ecobank Transnational Incorporated (ETI) et Microsoft sont entrés en partenariat lundi pour intensifier la modernisation et le relèvement des normes des grandes villes en Afrique par des solutions numériques de pointe.

Les deux parties ont signé lundi au siège du groupe bancaire panafricain Ecobank à Lomé, le protocole d’accord dans ce sens, selon un communiqué du groupe dont l’agence Xinhua a eu copie dans la capitale togolaise.

Le partenariat vise à “accompagner les efforts des gouvernements pour moderniser et élever les normes des grandes villes du continent grâce à des solutions numériques de pointe”, indique le communiqué.

Selon le communiqué, le protocole d’accord verra la modernisation des secteurs qui auront l’impact le plus immédiat et le plus important pour les pays africains.

“Nous sommes heureux de nous associer à Microsoft pour aller plus vite sur notre stratégie de transformation numérique, dont le principal objectif est d’accroître l’inclusion financière en Afrique”, a commenté Ade Ayeyemi, directeur général du groupe Ecobank.

Amr Kamel, directeur général de Microsoft, a expliqué que l’objectif de la compagnie est d’aider les sociétés à réaliser leur transformation numérique qui va du consommateur à l’ensemble des services du gouvernement.

“Toute nation correctement soutenue par la technologie peut se transformer en un écosystème intelligent, capable de s’engager avec ses citoyens, d’autonomiser les employés et d’optimiser les opérations pour améliorer considérablement leurs vies”, a-t-il ajouté.

Les impacts de l’accord sont attendus dans plusieurs secteurs dont l’éducation en matière des décaissements de bourses et de paiement des frais de scolarité ainsi que de la collecte des impôts par les municipalités auprès des vendeurs des marchés et des petites boutiques.

L’accord sera également appliqué dans le règlement des frais de licences des véhicules, des permis de conduire ainsi que dans le domaine des e-visas et passeports.

Par ailleurs, il soutiendra la mise en œuvre d’un programme complet des e-compétences et d’alphabétisation digitale, et induira une modernisation considérable dans l’enregistrement du foncier et le recouvrement des droits dans les services municipaux et hospitaliers.